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En termes de conception, de durabilité et de programmation, le Boston University Center for Computing & Data Sciences marque l’avenir de la construction dans l’enseignement supérieur. Cette structure de 19 étages et de 350 000 pieds carrés deviendra le bâtiment le plus haut d’un campus urbain dense, sera le plus grand bâtiment sans combustible fossile de Boston, sera conçu pour obtenir la certification LEED Platine une fois achevé, et intégrera plusieurs approches innovantes en matière de conception et de construction afin de minimiser son impact sur l’environnement.

Campus vertical innovant, le Boston University Centerbbfor Computing & Data Sciences se veut emblématique et unique, mais aussi durable.

Cette structure de 19 étages et de 350 000 pieds carrés deviendra le bâtiment le plus haut d’un campus urbain dense, sera le plus grand bâtiment sans combustible fossile de Boston, sera conçu pour obtenir la certification LEED Platine une fois achevé, et intégrera plusieurs approches innovantes en matière de conception et de construction afin de minimiser son impact sur l’environnement. Conçue par le célèbre cabinet d’architecture canadien KPMB, la tour est située au-dessus du podium, ce qui atténue son impact sur la rue très fréquentée et l’harmonise avec les autres bâtiments situés le long de l’avenue Commonwealth. La série d’étages qui composent le bâtiment est déplacée et en porte-à-faux autour d’un noyau central afin de créer des quartiers pour chaque département au sein de la tour.

La masse en porte-à-faux et en gradins contribue aux avantages du bâtiment en termes de durabilité, car elle forme des balcons et des toits verts qui permettent aux occupants de respirer de l’air frais et d’avoir une vue imprenable sur la ville. L’aménagement intérieur du bâtiment joue également un rôle dans la durabilité, avec des « escaliers irrésistibles » qui offrent des terrasses uniques dans l’atrium et des vues à couper le souffle sur la ville. L’objectif : inviter les gens à monter les escaliers plutôt que de prendre l’ascenseur, afin de promouvoir la santé physique et de réduire la consommation d’énergie. L’un des éléments les plus importants de la construction durable du bâtiment sont les forages géothermiques, un système qui est essentiel pour l’objectif du plan d’action climatique de l’université de Boston, à savoir des émissions nettes nulles d’ici à 2040. Les objectifs de l’université de Boston la placent également en avance sur Carbon Free Boston, l’engagement de la ville à être neutre en carbone d’ici 2050. L’équipe de Suffolk a foré et installé un total de 31 puits, chacun d’une profondeur de 1 500 pieds, qui exploiteront la capacité thermique de la terre pour le chauffage et le refroidissement et élimineront la nécessité de raccorder le bâtiment à une conduite de gaz.

En raison des contraintes d'espace sur le site urbain, les forages ont dû être beaucoup plus profonds qu'un système géothermique classique - qui est généralement d'environ 500 pieds - pour atteindre les 300 tonnes de capacité de chauffage et de refroidissement attendues pour le bâtiment de 19 étages. À cette profondeur, les eaux souterraines et la formation rocheuse jouent un rôle important dans la verticalité du trou foré. Skillings & Sons, un sous-traitant expérimenté dans le domaine du forage, a contrôlé la verticalité des alésages et maintenu toutes les tolérances à moins de cinq pour cent.

La localisation des alésages de manière à ce qu’ils n’interfèrent pas avec l’empreinte au sol du bâtiment a constitué un autre défi. L’équipe a réussi à localiser 27 des forages à l’extérieur de l’empreinte, les quatre autres se trouvant sous le bâtiment. La localisation de la plupart des forages en dehors de l’empreinte du bâtiment a permis de respecter le calendrier du projet, et la limitation du nombre de forages sous la dalle de fondation a eu moins d’impact sur les activités d’excavation des fondations profondes.

Le bâtiment voisin le plus proche n’était qu’à 15 pieds du forage. Afin d’atténuer les perturbations pour les voisins limitrophes, notre équipe a distribué chaque semaine un calendrier prévisionnel de deux semaines et un plan logistique aux bâtiments voisins. Suffolk a également publié des mises à jour régulières sur le site web du projet afin d’informer les voisins des activités de forage à venir et a organisé plusieurs réunions publiques avec les étudiants et les professeurs qui vivent et travaillent à proximité du site. Ces réunions publiques ont permis aux riverains de se familiariser avec le projet, de rencontrer l’équipe et de poser des questions.

La localisation des alésages de manière à ce qu’ils n’interfèrent pas avec l’empreinte au sol du bâtiment a constitué un autre défi. L’équipe a réussi à localiser 27 des forages à l’extérieur de l’empreinte, les quatre autres se trouvant sous le bâtiment. La localisation de la plupart des forages en dehors de l’empreinte du bâtiment a permis de respecter le calendrier du projet, et la limitation du nombre de forages sous la dalle de fondation a eu moins d’impact sur les activités d’excavation des fondations profondes.

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